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centrale nucléaire - Page 3

  • Guerre en Ukraine : est-ce vraiment le moment de relancer le nucléaire ?

    Publié le 11 mars 2022 par FNE

    Le 11 mars 2011, la catastrophe nucléaire de Fukushima alertait le monde sur la grande vulnérabilité des installations nucléaires face aux risques naturels, même dans des pays développés et cultivant une culture de la prévention du risque extrêmement forte, comme le Japon. Les événements actuels en Ukraine démontrent à leur tour la très grande vulnérabilité des installations nucléaires aux risques géopolitiques. Entre crise climatique et crises géopolitiques, le contexte permet-il vraiment d’envisager une relance du nucléaire ou de considérer encore le nucléaire comme une énergie d’avenir ?

    Vulnérabilité du nucléaire au risque géopolitique

    La guerre en Ukraine est un terrible révélateur de nos vulnérabilités, notamment sur le plan énergétique, avec une dépendance immense de l’Europe aux hydrocarbures russes et un risque nucléaire – qu’il soit civil ou militaire – à un niveau rarement atteint.

    La situation des installations nucléaires ukrainiennes est inquiétante : les équipes en charge de la surveillance sont désorganisées, les réacteurs sont à l’arrêt sans système de refroidissement, les sites nucléarisés deviennent des cibles potentielles, la centrale de Zaporojie et le centre de recherche de Kharkiv sont bombardés. De plus l’Agence internationale de l’énergie atomique se dit très préoccupée après avoir perdu le contact avec les équipes du site de Tchernobyl qui n’est plus relié au réseau électrique.

    Dans ce contexte, alors que l’Allemagne annonce renoncer à la prolongation de ses centrales, Greenpeace souligne le maintien de liens étroits entre les industries nucléaires françaises et russes, et de nombreuses voix s’élèvent malheureusement encore pour appeler à une relance du nucléaire en France et en Europe.

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  • Greenpeace condamne la guerre du gouvernement russe en Ukraine

    Greenpeace condamne la guerre conduite actuellement par le gouvernement russe en Ukraine qui est illégale au regard du droit international et appelle le Président Poutine à retirer immédiatement ses forces armées et à cesser les opérations militaires. Toutes nos pensées vont aux civils qui craignent actuellement pour leur vie ou sont obligés de fuir les combats. Ce conflit est une tragédie en premier lieu pour les Ukrainien·nes mais aussi pour la population russe, qui va être affectée par ses conséquences. 

    Greenpeace considère comme inacceptables les menaces du Président russe d’utiliser les armes nucléaires. La communauté internationale ne doit pas tomber dans le piège de l’escalade de la menace d’une guerre atomique en répondant à la rhétorique nucléaire du Président russe. 

    Greenpeace est également très préoccupée par les possibilités de destruction et de contamination qu’implique l’occupation de l’armée russe du site de Tchernobyl, ainsi que par les menaces vis-à-vis des autres centrales et installations nucléaires en fonctionnement en Ukraine.

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  • Fissure de rien

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  • Le candidat Emmanuel Macron fait le choix du fiasco nucléaire

    Communiqué de Greenpeace  le 10 février 2022.

    Jeudi 10 février à Belfort, Emmanuel Macron a déclaré vouloir construire 6 nouveaux EPR, puis possiblement 8 supplémentaires.
    Ce déplacement fait suite à une allocution à l’automne dernier lors de laquelle le Président-candidat s’était prononcé en faveur d’une relance du nucléaire français sans donner plus de détails.

    Pour Greenpeace France, ces déclarations ne sont pas celles d’un président soucieux de l’urgence climatique et de la transition énergétique mais celles d’un président en campagne pour sa réélection.

    Emmanuel Macron tente de marquer l’agenda politique en s’alignant sur la surenchère des candidat.es de droite et d’extrême droite sur le nucléaire.

    S’engager sur la construction de 6 voire 14 EPR à deux mois de l’élection présidentielle est totalement insensé ! Alors que l’avenir de l’EPR de Flamanville reste incertain, ces premiers réacteurs, s’ils sont un jour construits, ne rentreront pas en service avant 2040 au mieux, avec un coût exorbitant [1]. Une décision unilatérale, un calendrier aberrant, un financement absent, le tout sur une technologie incertaine, voilà le résumé de cette annonce irresponsable” commente Nicolas Nace, chargé de campagne transition énergétique à Greenpeace France. 

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  • EPR de Flamanville : un énième retard qui disqualifie les annonces de nouveaux réacteurs

    EDF a annoncé ce matin que le démarrage de l’EPR de Flamanville, en chantier depuis 15 ans, était repoussé de plusieurs mois, à la mi-2023. Le coût de ce projet, déjà multiplié par 6, augmente à nouveau. Cet énième dérapage de la technologie EPR interroge sur le positionnement de certain-es candidat-es à l’élection présidentielle qui en font une promotion irresponsable et déconnectée des faits. Greenpeace France demande un moratoire sur les travaux de l’EPR de Flamanville, afin de conduire une évaluation en toute indépendance de la viabilité des réacteurs nucléaires EPR. 

    Pour Nicolas Nace, chargé de campagne Transition énergétique à Greenpeace France, « à l’heure où beaucoup de responsables politiques s’obstinent sur la voie du tout-nucléaire en promettant la construction de nouveaux réacteurs, il faut regarder la réalité en face et arrêter les frais. L’EPR n’est pas une technologie fiable, elle ne permet la maîtrise ni des délais ni des coûts. C’est un fiasco international »

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  • Encore un réacteur arrêté, la France privée de 10 % de sa capacité nucléaire

    Extraits de l'article de Reporterre

    Et un troisième réacteur de 1 450 mégawatts (MW) en rade. Jeudi 6 janvier, EDF a indiqué qu’elle prolongeait de trois mois l’arrêt du réacteur n°2 de la centrale de Chooz (Ardennes). Ceci parce qu’elle y a détecté la même dégradation du circuit d’injection de sûreté que sur les réacteurs 1 et 2 de Civaux (Vienne).

    Cette série a débuté le 21 octobre, quand EDF a annoncé à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avoir découvert un problème de corrosion et de fissuration sur la tuyauterie reliant le circuit d’injection de sûreté au circuit primaire du réacteur 1 de Civaux. Le circuit d’injection de sûreté est un dispositif de secours d’une importance extrême dans certaines situations accidentelles. « Le cœur du réacteur est normalement refroidi par l’eau qui circule dans le circuit primaire du réacteur. En cas de brèche sur le circuit primaire, celui-ci va progressivement se vidanger, et ne pourra à terme plus assurer sa fonction de refroidissement du cœur, avait expliqué l’ASN à Reporterre. Dans une telle situation, le circuit d’injection de sécurité permet d’injecter de l’eau borée dans le circuit primaire, afin de continuer à refroidir le cœur et, par l’effet du bore, d’étouffer la réaction nucléaire. » S’il ne fonctionne pas, la situation peut dégénérer jusqu’à la fusion du cœur — le scénario des pires accidents nucléaires jamais enregistrés à Fukushima au Japon en 2011, à Tchernobyl en URSS en 1986 et à Three Mile Island aux États-Unis en 1979.

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  • Taxonomie : une déconvenue pour la France, un recul pour l’environnement

    Selon un nouveau draft publié le 31 décembre, la Commission européenne entend classer certaines activités gazières et nucléaires comme investissements “durables”.
    Contrairement aux informations relayées par les soutiens de l’industrie nucléaire, cette dernière n’a pas été classée comme énergie “verte”, mais bien comme énergie de transition dans le cadre de l’article 10(2), tout comme le gaz fossile.

    Cette décision est une déconvenue pour la France, qui a activement soutenu la classification du nucléaire et du gaz fossile comme énergies vertes.

    Mais cela ne doit pas éclipser le fait que cette version de la taxonomie est un permis de greenwasher.

    Les entreprises polluantes seront ravies d’avoir le sceau d’approbation de l’UE pour attirer des investissements afin de continuer à détruire la planète en brûlant du gaz fossile et en produisant des déchets radioactifs. La Commission a fait preuve d’un mépris choquant pour la science du climat, la nature et les générations futures. Le Parlement européen et les gouvernements doivent s’opposer à cette proposition.

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